Beyond Fear - Beyond Fear
SPV - Replica / 2006
Tracklist (47:19):
01. Scream Machine
02. And... You Will Die
03. Save Me
04. The Human Race
05. Coming At You
06. Dreams Come True
07. Telling Lies
08. I Don't Need This
09. Words Of Wisdom
10. My Last Words
11. Your Time Has Come
12. The FaithTim « Ripper » Owens a vu son exposition médiatique à son paroxysme lorsqu’il fut recruté par Judas Priest alors qu’il officiait dans un groupe américain jouant des reprises de ce groupe. Viré comme un malpropre en 2003 suite au retour dans le giron des Anglais de son illustre prédécesseur, le chanteur partit rejoindre Iced Earth. La formation semblant pour le moment en panne d’activité, il a décidé de monter son propre projet.
Cet album de Beyond Fear n’est pas un disque qui livre sa quintessence dès sa première écoute. Un peu d’assiduité est nécessaire pour que les compositions transpirent plus de complexité et les musiciens plus de technique que ce qu’il n’y parait de prime abord.
Alors certes il n’y a nulle révolution a attendre de cet album éponyme, juste du Heavy-Metal bien joué et efficace. Les diverses influences subies par Tim « Ripper » Owens ne sont nullement dissimulées mais qui viendrait se plaindre de titres comme « Scream Machine » qui sonne comme du Judas Priest époque Painkiller, « Save Me » qui semble issu de sa période contemporaine au sein du Priest, ou encore « My Last Words » qui aurait largement eu sa place sur n’importe lequel des disques du groupe paru au début des années quatre-vingt. On vient même à retrouver avec « Deams Come True » du Iced Earth du genre « When The Eagle Cries ».
Le plus surprenant réside dans le fait que des titres comme « And… You Will Die » et « The Human Race » ressemblent à s’y méprendre avec ce que Rob Halford a proposé lors de ses dernières réalisations solos ; à ces occasions, le chant est particulièrement bluffant et il est fort difficile de deviner que ce n’est pas son aïeul qui s’est chargé des interprétations. Cette approche résolument moderne du Heavy-Metal n’est également pas sans rappeler les albums de Bruce Dickinson produits par Roy Z, et permettra à l’auditeur appréciant ces disques de se retrouver en terrain connu.
Ce premier effort solo qui parie sur la maîtrise et sur la spontanéité est réussi, la voix de Tim « Ripper » Owens étant encore beaucoup plus impressionnante que ce qu’il nous avait permis d’entendre jusqu’à présent. Il ne reste plus au chanteur qu’à personnaliser un peu plus sa musique, mais les bases sont bonnes et les musiciens qui l’entourent sont d’une qualité indiscutable.
Site officiel :
http://www.timripperowens.com/